sweet disaster (kit)

i'm a trust fund, baby you can trust me

Préambule La jeune femme se prénomme Katherine . Un prénom qu'elle n'affectionne pas particulièrement. Elle s'est toujours fait appeler Kate. Sa famille la surnomme Kitty, dû sans doute à sa passion d'enfance pour Hello Kitty. Elle a toujours pensé que Katherine, c'était un prénom strict, sévère, un peu vieillot. Mais elle a toujours fait mine du contraire devant son père. Katherine étant le prénom de l'une de ses soeurs. Celle qui s'est suicidé à l'âge de seize ans. Peut-être voulait-il conjurer le mauvais sort ? Elle n'en sait trop rien. Ca reste un sujet tabou. Dernièrement, on lui a attribué un nouveau surnom Kit. Elle l'aime bien celui-là, mais plus encore la personne qui le lui a donné pourtant, elle ne l'admettra sans doute jamais. Harrigton. Le nom de papa, riche et célèbre avocat de la ville. Celui de son frère également, un non moins connu chirurgien plastique. Celui d'une peintre en vogue, sa grande-soeur, celui d'une mannequin dépressive, sa douce mère et, enfin le sien. Un nom qui évoque la réussite et pousse au respect. Mais dans chaque histoire il y a deux versions. Dans la sienne, il y a les apparences et la souffrance.

La douceur Troisième et dernière de la fratrie, Kate a toujours été l'enfant miracle, celle qu'on n'attendait pas. Elle a évité les corvées quand sa grande-soeur devait se montrer responsable pour les plus jeunes. Elle a bénéficié d'une éducation laxiste, quand son grand-frère a dû batailler pour qu'on lui accorde des sorties avec ses copains. Elle a eu la place de choix, celle du roi. Pourtant, tout n'a pas toujours été facile. C'est à l'âge de huit ans, qu'elle a eu sa première crise. Elle se souvient parfaitement avoir regardé fixement sa mère, alors qu'elles étaient en train de choisir une paire de chaussure pour la petite fille. Elle s'est sentie comme enveloppé de coton. Elle avait à la fois chaud et en même temps, elle se sentait partir complètement. Ses muscles se raidissaient et sa poitrine semblait être dans un étau et puis plus rien. Trois-cent vingt-huit secondes plus tard, elle rouvrit les yeux, face à une mère horrifiée. Elle venait de faire sa première crise d'épilepsie, elle venait de découvrir difficilement ce que c'était d'être à l'origine d'un scandale. Elle venait de lire dans les yeux de sa mère, la déception de ne pas être parfaite.

La découverte Sa maladie fut diagnostiqué plus tard, elle avait un traitement à vie à prendre. Un traitement qui l'empêcherait d'avoir des crises, un traitement qui ferait d'elle une petite fille normale. Il y a eu des loupés évidemment. Et elle eu encore deux autres crises avant de trouver le bon traitement. A chaque fois à l'école. Le plus difficile c'était de voir ses camarades à son réveil. Ceux qui avaient peur, ceux qui filmaient, ceux qui n'en avaient vraiment rien à faire. C'était les derniers qu'elle préférait. Vivre avec ce type de maladie ce n'est pas facile. Que ce soit pour les autres ou pour soi-même. Kate a toujours vu cette maladie comme une différence, un poids, une honte. Et puis, il y a eu Sybille. Une rouquine aux yeux pétillants. Sa différence à elle c'était le roux de ses cheveux et toutes les rumeurs idiotes qui l'accompagnent, mais Sybille à toujours joué de cette différence, elle l'a toujours ignorée. Entre elle, ça a été le coup de foudre, elles étaient différentes, mais elles n'étaient plus seules.

La conquête Faire avaler à son père qu'elle ne deviendrait pas avocate avait été difficile. Il misait tous ses espoirs en elle. Parce que le plus grand était médecin, la seconde une artiste. Elle, elle ne savait pas vraiment ce qu'elle voulait faire. L'art, le théâtre, le cinéma, la musique ? Elle aimait tout ça. Chanteuse à ses heures, comédienne maudite, elle n'a jamais voulu briller, mais elle aime orchestrer les choses. Alors, elle a fait des études de management et de commerce et puis, elle a fait les bonnes rencontres. Profitant de son réseau, profitant de sa belle gueule, elle est entré dans le monde fermé du showbiz en devenant agent de star et, il faut lui reconnaitre une chose, elle a du talent.

La désillusion Cela fait quatre ans qu'elle est agent de star, elle a su se faire une place, cela même si elle a le physique d'une actrice, cela même si elle est jeune. Gérer les vedettes difficiles, donner confiance à une nouvelle pousse. Elle sait y faire et elle a même eu l'impression par moment que ses parents étaient fiers d'elle. Quand maman, revenait à elle, entre deux dépressions. Quand papa, la regardait autrement que comme la petite fille malade qu'elle était. Et puis, il y a eu Kevin Blossom. Un producteur connu pour ses pratiques louches. Il l'avait convié à un rendez-vous d'affaire pour discuter salaire de l'un de ses acteurs. Il lui avait donné rendez-vous dans une chambre d'hôtel et naïvement, elle y a été. Le plus difficile ce n'est pas ce qui s'est passé là dedans. Non, le plus dur ça été quand sa mère lui a jeté le même regard que lors de sa première crise. Il ne fallait rien dire, un Harrigton ne devait pas être mêlé au moindre scandale. Encore moins, lorsque l'auteur de ses peines n'étaient autre que l'un des plus vieux amis de la famille.

La résurrection Les semaines suivantes ont étés affreuses. Kate n'arrivait plus à sortir de chez elle. Elle ne prenait même plus son traitement et c'est Sybille qui l'a trouva allonger sur le sol de son appartement un mardi matin. La soir même, elle l'envoyait voir l'un des meilleurs psychiatres de la ville. Elle ne pouvait pas en parler à sa famille. Elle ne pouvait pas faire payer ce salaud, soit. Mais elle avait le droit de se libérer de ce poids. Et cette rencontre l'a marqua en tout point. S'il a guérit sa blessure, il a surtout su capturer son coeur. Parce qu'elle a manqué d'amour toute sa vie et si, au départ ça lui faisait du mal de s'en rendre compte, elle s'est laissé gagné par cette relation. Se jetant dans cette relation, sans pour autant pouvoir coller une étiquette à ce qu'il y avait. Parce qu'elle avait peur de l'Homme. Elle avait peur de souffrir à nouveau. Parce que Kevin Blossom l'avait détruite. Mais elle l'aimait à sa façon et contre l'avis de ses parents. Et puis, la pression familiale réussi à lui faire mettre un terme à cette relation. Parce que Leslie avait un passif de goujat. Parce qu'il était plus vieux. Parce qu'il avait été son psychiatre. Parce qu'ils n'étaient pas du même monde et même si son père n'a jamais porté autant d'attention à sa fille que Leslie. Il restait son père et pour Kit, ça compte énormément la famille.

La sagesse Cette rupture, bien qu'elle ait montré le contraire, lui a fait du mal. Elle en a beaucoup souffert et s'est mise en quête de nouveau projet. L'un d'eux, était de faire de Leslie le prochain candidat du Bachelor. Parce qu'ainsi, il restait proche d'elle. Elle pouvait garder un oeil sur son ex amant. Et en même temps, elle se montrait incohérente, parce qu'elle acceptait des rendez-vous galant avec d'autre. Dont un avec Levi, un jeune associé de son père. Entre eux, ce fut le coup de foudre. Et papa validait en prime. Ils se sont rapidement fiancés. Elle voyait la vie en rose. S'imaginant avec une ribambelle d'enfant. Mais l'histoire devait se répéter et un soir, alors qu'elle buvait un verre entre copine, un homme l'importuna, se montra insistant. Elle prit peur et se dirigea droit ou son coeur la menait. A Leslie et non pas à Levi.

La détresse Kit, ne sait plus sur quel pied danser. Elle aime Levi, elle le sait. Du moins, elle s'en persuade. D'un autre côté, Leslie lui a avoué ses sentiments et même si elle le cache ça la chamboule. Elle le pousse à jouer son rôle dans le Bachelor à fond. Il doit tomber amoureux de quelqu'un d'autre. Il droit trouver la femme de sa vie et elle, de son côté elle doit vivre son histoire avec Levi. Les choses doivent se passer ainsi, même si une petite voix dans sa tête lui hurle le contraire.