wicked game (may)

i'm a trust fund, baby you can trust me
may, elle a vu le jour en australie. cette terre aride, riche de sa culture et si largement associée aux kangourous. Une enfance marquée par la tranquillité entre le soleil et le sable chaud des plages gold coast. aujourd'hui, il ne lui en reste qu'une vague souvenir entre une mer turquoise et des immeubles à perte de vue. pourtant, elle se rappelle bien de ses compétitions de surf auxquelles elle assistait avec ses parents. les ridley. des paysages exotiques que may n'a pas eu l'occasion de revoir, parce que la famille dû quitter le pays pour des raisons professionnelles et rejoindre climat plus humide qu'est celui du Canada. pour son père, may aurait tout accepté. les paysages canadiens étaient si différents. may, elle a difficilement trouvé ses marques. mais aujourd'hui elle a cette chance d'être riche d'une double culture, d'une double nationalité. • may, elle a eu l'audace de garder ce même nom qui était associé à ce célèbre réalisateur australien et à son épouse. une lourde responsabilité à assumer lorsqu'elle a décidé de ne pas prendre un pseudonyme, à l'image de nombreux autres artistes. son nom, c'est sa fierté et de toute évidence elle savait qu'à la sortie de son premier film, les journalistes allaient faire de la lumière sur sa famille. au détriment de sa réalisation. fidèle à ses convictions, elle a réussi à faire passer son nom au second plan et à reprendre le flambeau que lui a laissé son père. un père qu'elle n'hésite pas non plus à mettre en avant, pour son talent, dans quelques interviews. • may, elle a une petite soeur. une cadette qui a suivi le chemin qu'elle avait débuté, celui d'actrice. elle ne peut pas le nier, may n'était absolument pas sereine la première fois que nomi décrocha un rôle. connaissant ce milieu, au même titre que ses parents, elle tenait à accompagner dans ses rêves. parce que du talent, elle en a nomi. elle brille par sa présence. alors may l'a toujours soutenue du mieux qu'elle le peut, elle sait à quel point ce milieu est sans scrupules. surtout les journalistes et les paparazzis. et puis, récemment nomi a obtenu le rôle de la nouvelle gwen stacy dans la prochaine grande production de spiderman. un lynchage sur les réseaux. ce que les gens peuvent être cruels, heureusement que may ne tient que rarement compte de leurs propos. elle a cette force de caractère qui lui permet de relever la tête et de ne voir que le positif. alors elle encourage nomi à garder la tête haute, parce que c'est son rôle d'aînée. • sa vie tourne autour de son travail. en dehors de sa famille et de sa filleule, il n'y a que ses films qui comptent. des films auxquels elle tient, pour lesquels elle su se battre malgré certaines critiques négatives à l'égard de chacun d'entre eux. même si elles ne sont que minoritaires, elle ne peut pas nier que les critiques ne la touche pas dans son égo. elle est exigeante may. c'est une grande perfectionniste qui tient à gérer beaucoup de rôle à la fois. trois films à son actifs, dont le tout premier qu'elle réalisa à tout juste vingt-et-un ans, en autodidacte. may, elle élabore elle-même ses scénarios, les scripts, imagine les intrigues, réalise, et tient à superviser tout ce qui touche de près ou de loin au cadre : castings, décors, costumes... si elle pouvait se dédoubler, elle le ferait volontiers. may, elle ne s'arrête jamais si n'est pour se reposer quelques heures, elle a toujours ses projets et de nouvelles ambitions à assouvir. • may, c'est ce genre de fille qui ne fait pas attention à son apparence. cela ne la gène pas de venir sur un plateau de tournage avec un plaid sur ses épaules et une tasse de café à la main. elle est très décontractée depuis adolescence, elle qui était si rigide par le passé. mettre un terme à sa petite carrière en tant qu'actrice lui a permis de s'affirmer grâce à ses études. elle se sent libre de ses mouvements, elle qui devait passer par des escapades nocturnes à toronto pour trouver cette liberté qui lui manquait tant. c'est un électron libre may, elle n'aime pas se sentir oppressée par trop de responsabilité qu'elle n'a pas choisi. • may, ce qu'elle aime dans le cinéma c'est de gérer la palette d'émotions par laquelle passe le spectateur. elle n'a jamais étudié la psychologie et pourtant c'est avec ses mêmes émotions qu'elle aime jouer, mais elle ne les utilisent pas au hasard. au contraire. parce que ses films s'inspirent de sa vie privée. son dernier film, dont le tournage s'est terminé il y a presque deux mois et demi, met en avant un groupe d'amis face à la mort de l'un des leurs. un message réfléchi et porteur d'amour envoyé vers l'au-delà pour sa meilleure année, décédée il y a un an et demi dans un accident de la route. • elle n'a jamais eu la fibre maternelle, may. un fait qui a très sûrement fait rire sa meilleure-amie lorsque cette dernière lui proposa de devenir la marraine de sa fille. un sourire crispé, may avait jeté un coup d'oeil à l'enfant dans les bras de sa mère. peu rassurée, elle se souvient d'avoir refusé de la tenir la tenir ses bras. parce qu'elle avait eu bien trop peur de la laisser tomber tant elle la trouvait si petite. et puis, s'il lui arrivait quelque chose, ronan ne lui aurait jamais pardonné. elle n'a pas peur des enfants, mais elle ne sait pas comment agir avec eux et même avec des enfants plus âgés. alors, elle ne s'est jamais imaginé avec des enfants, l'idée de l'enchante pas particulièrement. c'est une idée trop éloignée de ambitions actuelles. et pourtant, c'est bien cette même femme qui vient d'apprendre qu'elle était enceinte. de cet acteur avec qui ses relations ont été très particulières, qui a joué dans son dernier film encore en postproduction.

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un tatouage derrière l'oreille droite, un petit "n" ; may n'est que son second prénom, moins courant que rachel, il perce mieux les esprits ; une collection de serre-tête aux couleurs de l'arc-en-ciel, souvenirs de son enfance ; de nombreuses paires d'escarpins de grands couturiers qui restent au fond de son placard, elle ne les supporte pas plus d'une heure ; pesco-végétarienne ; un goût non avoué pour les airs de musique hispanique ; amatrice de romans à l'eau de rose ; supportrice des los angeles rams ; toujours un tube de rouge à lèvres dans son sac à main ; claustrophobe ; véritable working girl, acharnée du travail ; elle gère elle-même ses réseaux sociaux dès qu'elle a une minute de libre ; trop franche ; le même parfum depuis ses dix-sept ans ; mauvaise cuisinière ; bonne oratrice ; un stylo porte-bonheur ; une décoratrice très impersonnelle de son appartement ; addicte aux séries télévisées sur le monde juridique.