Orage, Ô désespoir ft Léon Storm

Fin de journée, j'avais encore réussi. Oui, j'avais réussi à éviter d'aller en intervention aujourd'hui, j'avais prétexté être en retard dans mes compte-rendus. J'ai bien vu que certains de mes collègues n'étaient pas dupes, et je me doute que bientôt ces excuses ne suffiront plus. Je ne veux pas perdre mon métier, je n'ai pas envie de me recycler, mais je crève de trouille à l'idée de retourner au feu. On a perdu Dalton il y a seulement quelques semaines, et j'ai l'impression que c'était hier. J'essaye pourtant, combien de fois je me suis dirigé vers le camion d'intervention pour faire demi-tour ensuite ? Je dois avouer avoir un peu honte de cette peur. Je n'étais pas particulièrement ami avec Dalton, mais il était néanmoins un de mes collègues, un avec qui j'ai travaillé pendant des années, forcément sa mort nous fait quelque chose à tous et moi encore plus puisque nous étions souvent en intervention ensemble.

Je n'ai parlé de cette peur à personne, pas même à mon mari. Je sais bien que je vais le faire à un moment donné, de toute façon je n'ai jamais rien pu lui cacher très longtemps, mais je ne trouve jamais le moment opportun pour lui dire tout cela. Tandis que j'étais sur le chemin qui me menait chez moi, je ne pouvais m'empêcher de penser à mon passé. Jamais je n'aurai imaginé que ce voisin qui ne pouvait pas me supporter deviendrait mon mari, jamais je n'aurais imaginé l'aimer à ce point et pourtant...je suis fou de lui, de ses enfants, de nos enfants. J'aime ma famille telle qu'elle est, j'en suis très fier, même si depuis qu'il est au courant, mon père ne veut plus me parler, ce n'est pas grave. Léon et les enfants sont ma force, le reste n'a que très peu d'importance.

J'entre enfin dans la maison et pose mes clés sur le meuble dans le couloir.

- Je suis rentré !

Ai-je lancé à la cantonade, ne sachant pas vraiment qui j'allais trouver. Léon était peut-être sorti, peut-être qu'un des enfants était de passage. En faisant une annonce générale, c'était plus simple. Je me dirigeais ensuite vers la cuisine et me servis un verre de jus d'orange, plongeant dans mes pensées, me demandant ce qu'on allait pouvoir manger ce soir. Je jetais un oeil par la fenêtre de la cuisine et fronçais les sourcils. Le temps était menaçant, les nuages étaient arrivés un peu trop rapidement. Enfin, ce n'était que des nuages, il n'y avait rien à craindre d'eux, n'est-ce pas ?

ON M'AVAIT DIT QUE TOUTES MES PEURS DISPARAÎTRAIENT ET MOI LA NUI JE RÊVAIS D'UNE VIE INCROYABLE

les vacances arrivent à grand pas, et ça se ressent très clairement. les enfants qui sont intenables, qui veulent sortir sous le soleil, courir, faire des jeux, se dépenser. il n'y a plus de grande concentration à avoir, les journées sont même agréables, quand on y pense. et celle-ci prend fin bien rapidement, quand tout les parents sont venu récupérer leurs bambins pour les entendre raconter que c'est leur équipe qui a gagnée la partie de foot improvisée ou bien qu'au contraire, ils auraient préférés une autre activité. contenter tout le monde est bien compliqué, et tu t'en es rendu compte au fil des années. tu retiens un petit soupir et te pinces les lèvres, arrivant le premier à la maison. tu déposes ta veste dans l'entrée - celle que tu as naïvement prise ce matin en te disant qu'il ferait peut-être un peu frais ... - avant de retirer tes chaussures et de te servir un grand verre d'eau, qui est le bienvenue avec cette chaleur. un soupir t'échappes et, du temps que la maison est calme - et la motivation présente, tu te diriges vers le bureau pour terminer de corriger les quelques dernières copies de l'années, à rendre aux élèves. tu t'atèles également à remplier les bulletins. tu ne fais pas franchement attention à l'heure, jusqu'à entendre un peu de bruit dans la maison. je suis rentré ! tu relèves la tête de tes papiers et tu laisses un peu tout en plan pour aller rejoindre douglas à la cuisine, te glissant dans son dos pour déposer tes lèvres contre son cou. salut toi. tu souffles en souriant un peu, le laissant se retourner vers toi, avant d'esquisser ses lèvres des tiennes. ta journée s'est bien passée ? tu demandes en glissant tes mains contre ses hanches, avisant rapidement la fenêtre de la cuisine, qui donne sur un ciel de plus en plus couvert et assez menaçant. il a fait très lourd aujourd'hui, et un orage ne t'étonnerait pas du tout. mais tu sais que c'est plus compliqué que ça. tu reportes ton attention sur ton brun, un doux sourire sur les lèvres.

@douglas storm

J'étais perdu dans mes pensées, sirotant doucement mon jus d'orange quand je sentis des bras autour de ma taille et surtout des lèvres dans mon cou. Un sourire tendre étira mes lèvres. J'aimais ces moments de tendresse entre nous. Je me tournais vers Léon et passais mes bras autour de son cou. Ensuite, je me saisi doucement de ses lèvres et l'embrassais tendrement.

- Salut vous.

La question qu'il me posa était habituelle, mais ces derniers temps, elle avait le don de me mettre un peu mal à l'aise. Je lui cachais mon état psychologique et je n'aimais pas cela, mais ainsi que je l'ai déjà dit, cette peur irrationnelle du feu que je ressentais à présent me faisait vraiment honte et je n'osais pas encore en parler. Je décidais donc d'éluder la question et haussais les épaules avec un petit sourire.

- Arf tu sais, la routine. J'étais plongé une bonne partie de la journée dans des compte-rendus qui n'en finissaient pas. J'avais pris un retard monstre ces derniers temps, il était réellement plus que temps que je me mette à jour. Et toi ? Tes mômes sont-ils tout excités par les vacances approchant ou sont-ils sages comme des images ?

J'avais terminé ma phrase sur un petit sourire malicieux. Les gamins sages comme des images à l'école ça n'existe que dans les films. Tandis que j'étais dans les bras de Léon, je continuais de regarder anxieusement par la fenêtre, le temps qui se dégradait de plus en plus ne me disait rien qui vaille. La sensation des mains de Léon sur mes hanches était très apaisante. Sa simple présence m'apaise. Lorsque j'avais été voir mon père pour lui parler de Léon et des enfants, l'entretien s'était vraiment très mal passé. Si j'avais été un peu plus jeune, il est très probable que mon père m'aurait renié. J'en ai été très blessé et si je n'avais pas eu mon mari et mes enfants pour me soutenir, je ne sais pas comment je serais à l'heure qu'il est. Je déposais à mon tour un baiser dans le cou de mon homme.

- Dis-moi....tu as envie de quelque chose de spécial pour ce soir ? Tu veux que je cuisine ou bien tu as envie qu'on sorte ? Cela fait longtemps qu'on ne s'est pas fait un restau suivi d'un ciné...même si je ne sais pas trop ce qui passe en ce moment, mais ça pourrait être sympa, non ?

ON M'AVAIT DIT QUE TOUTES MES PEURS DISPARAÎTRAIENT ET MOI LA NUI JE RÊVAIS D'UNE VIE INCROYABLE

tu aurais pourtant pu rester des heures à le regarder, observer chaque détail de ce visage que tu connais déjà du bout des doigts, les yeux fermés, pas besoin de l'original pour l'imaginer dans les moindres détails. mais tu préfères te glisser dans son dos, entourer ses épaules de tes bras, embrasser tendrement sa peau. salut vous. sourire sans doute idiot sur les lèvres. ouai, carrément idiot. mais amoureux. question banale, mais c'est pas la première fois que t'as l'impression que douglas, il est tendu quand tu lui demandes comment sa journée s'est passée. arf tu sais, la routine. j'étais plongé une bonne partie de la journée dans des compte-rendus qui n'en finissaient pas. j'avais pris un retard monstre ces derniers temps, il était réellement plus que temps que je me mette à jour. et toi ? tes mômes sont-ils tout excités par les vacances approchant ou sont-ils sages comme des images ? m'en parle pas, ils sont intenables ces derniers jours. tu souffles avec un sourire tendre. toujours quand tu parles des enfants. tu t'y attaches, après une année scolaire entière, en même tout. tu te pinces brièvement les lèvres, tes doigts glissant contre les hanches de ton homme. tu fermes les yeux quelques secondes, en sentant les lèvres du bruns contre ta peau. tu remontes une main dans le dos de douglas. dis-moi....tu as envie de quelque chose de spécial pour ce soir ? tu veux que je cuisine ou bien tu as envie qu'on sorte ? cela fait longtemps qu'on ne s'est pas fait un restau suivi d'un ciné...même si je ne sais pas trop ce qui passe en ce moment, mais ça pourrait être sympa, non ? tu t'écartes un peu pour l'observer. c'est vrai que vous n'êtes pas sortis depuis longtemps. pas que quelque chose vous en empêches réellement, mais vous appréciez bien votre routine. carrément. tu souffles en souriant. tu viens lui voler un baiser. il doit bien y avoir un film sympa en ce moment. tu ajoutes en haussant un peu les épaules. t'en sais rien et puis au pire, vous n'êtes pas obligez d'y aller, au cinéma. tu te pinces brièvement les lèvres et tu jettes un coup d’œil à l'heure. tu sais déjà ou tu veux aller ? le restaurant, pour pouvoir appeler et réserver une place, avant de vous préparer. tu te mords l'intérieur de la joue et tu t'éloignes un peu du brun pour récupérer ton verre de tout à l'heure et le remplir d'eau. tu viens boire une gorgée et tu retiens un petit soupir. il fait lourd ce soir. tu souffles en observant une nouvelle fois l'extérieur. la nuit risque d'être courte, si l'orage éclate pendant cette dernière.

@douglas storm

Je ne peux empêcher un petit rire amusé de se dessiner sur mes lèvres lorsque Léon me dit que les gamins à l'école sont intenables. Je m'en serais un peu douté. Je me souviens que moi-même, lorsque j'étais en cours, surtout dans le niveau dont s'occupe Léon, j'attendais les vacances avec impatience, je comptais les jours et le dernier était le pire puisque j'en étais à compter les heures et les minutes. Un petit bisou sur le nez de mon homme et j'eus un sourire.

- Tu ne peux pas leur en vouloir ? Tu étais comment toi à leur âge quand les vacances approchaient ? Personnellement, j'étais comme eux, intenable, un véritable sale gosse. En plus, le dernier jour, je comptais les heures et les minutes, je passais mon temps les yeux rivés sur l'horloge. Si tu avais été mon instituteur, nul doute que tu aurais dû me rappeler à l'ordre un nombre incalculable de fois.

Je frissonnais agréablement tandis que je sentais la main de mon mari remonter dans mon dos, je ronronnais presque. J'ai toujours été très tactile, très câlin, jamais avare en démonstration d'affection. Je l'embrasse une dernière fois puis le laisse aller chercher son verre tandis qu'il approuve mon idée. Je pose mon propre verre dans l'évier et hoche négativement la tête.

- Pour le film je pense que ce ne sera pas compliqué à trouver, mais pour le restau...peut-être un chinois....qu'en penses-tu ? Ou alors un restaurant indien ?

Tandis qu'il s'exprimait sur la météo, je jette un nouveau coup d'oeil dehors et ne peux qu'acquiescer.

- Oui...toute la journée les températures étaient écrasantes.

Le ciel avait complètement changé de couleur, il était certain qu'un orage se préparait...pitié pas ça. Je me dirigeais vers l'ordinateur et commençais à regarder la liste des restaurant alentours. Inutile d'aller trop loin si jamais on devait rebrousser chemin ou se passer de cinéma.

- Humm....on pourrait peut-être aller au restaurant mexicain à quelques rues d'ici....qu'en penses-tu ?

On commençait à entendre au loin le ciel qui grondait doucement. J'essayais de prendre sur moi, mais je ne pus m'empêcher de me lever et d'aller prendre la main de Léon. D'un air que je voulais détendu, mais qui ne l'était pas vraiment, je posais la question qui me turlupinait.

- Tu...tu crois qu'il va être gros cet orage ?

ON M'AVAIT DIT QUE TOUTES MES PEURS DISPARAÎTRAIENT ET MOI LA NUIT JE RÊVAIS D'UNE VIE INCROYABLE

tu ne peux pas leur en vouloir ? tu étais comment toi à leur âge quand les vacances approchaient ? personnellement, j'étais comme eux, intenable, un véritable sale gosse. en plus, le dernier jour, je comptais les heures et les minutes, je passais mon temps les yeux rivés sur l'horloge. si tu avais été mon instituteur, nul doute que tu aurais dû me rappeler à l'ordre un nombre incalculable de fois. tu hausses vaguement les épaules. c'est vrai, tu ne peux pas leur en vouloir, aux enfants, d'être impatients de voir les vacances arriver et d'avoir du mal à se concentrer quand le soleil tape dehors. tu glisses brièvement tes doigts dans tes cheveux et te mords l'intérieur de la joue. ça remonte à trop loin mes années d'écoles, mon dieu. tu te viens croiser le regard du brun, et un petit sourire se dessine sur tes lèvres. mais je peux te rappeler à l'ordre quand tu le veux, amour. tu souffles d'une voix basse. sans doute un peu trop sous-entendue. tu voles un dernier baiser à douglas, avant de t'éloigner pour récupérer un verre et le remplir une nouvelle fois d'eau. il faut beaucoup trop chaud ces derniers temps. pour le film je pense que ce ne sera pas compliqué à trouver, mais pour le restau...peut-être un chinois....qu'en penses-tu ? ou alors un restaurant indien ? tu hausses vaguement les épaules. mm, comme tu préfères, les deux me vont. tu souffles en venant t'appuyer contre le plan de travail, après avoir souligné que le temps a été lourd toute la journée. et maintenant, le temps se couvre. oui...toute la journée les températures étaient écrasantes. tu hoches doucement la tête et tu laisses le brun s'éloigner un peu. humm....on pourrait peut-être aller au restaurant mexicain à quelques rues d'ici....qu'en penses-tu ? tu tournes la tête vers ton homme. on peut totalement. tu te pinces brièvement les lèvres. tu vois bien qu'il n'est pas bien rassuré par le temps en train de tourner. tu serres doucement ses doigts entre les tiens. tu... tu crois qu'il va être gros cet orage ? tu hausses vaguement les épaules. il fait vraiment lourd, et ça tonne déjà au loin. aucune idée. tu souffles en l'attirant doucement contre toi pour venir l'embrasser tendrement. ça ira, t'en fais pas. tu ajoutes en caressant doucement ses hanches, tes doigts glissant sous son haut, à même sa peau.

@douglas storm

J'eus un petit rire amusé quand Léon me dit que ses années d'école remontaient à loin. A l'entendre, il avait la soixantaine passée. Il n'avait que quatre ans de plus que moi, ce n'était pas grand chose. Quand je le vois glisser ses doigts dans ses cheveux, je ne peux m'empêcher de faire la même chose, j'adore glisser mes mains dans sa chevelure argentée. Un tendre sourire étire mes lèvres. Un regard un peu lubrique s'affiche sur mon visage à ses paroles suivantes

- Oh tu sais, je peux être un vilain garnement si je veux...méfie-toi.

Nous avions commencé à prévoir notre soirée, mais étant donné la météo qui se profilait, je craignais de devoir changer nos plans. Pour le moment je n'avais pas lieu de m'inquiéter, mais la situation évoluait tout de même assez vite. J'avais entrepris de rechercher sur l'ordinateur un endroit où nous pourrions dîner. Léon n'étant pas spécialement difficile de ce côté-là, il me laissait carte blanche.

- Cool, va pour le mexicain donc. En plus c'est génial, on peut réserver en ligne.

J'avais commencé à remplir le formulaire de réservation, mais au loin le tonnerre commençait à gronder. Bon sang, si ce machin se rapprochait, j'allais me mettre à trembler comme une feuille. Je m'étais donc levé, après avoir validé notre réservation et je m'étais dirigé vers Léon pour lui prendre la main. Depuis le temps que nous sommes ensemble, je suppose qu'il s'attendait à ce que je réagisse ainsi, il sait que je ne fais pas exprès, il sait que je suis brontophobe, et si au début de notre relation j'avais un peu honte de me réfugier auprès de lui chaque fois que ça craquait un peu trop, maintenant ce n'est plus du tout le cas.

Ses lèvres sur les miennes, je me sens tellement bien. Il sait me faire fondre par de simples gestes, ils sont empreints d'une telle douceur, d'un tel amour que je ne peux que succomber. Un délicieux frisson remonte le long de ma colonne vertébrale tandis que je sens ses doigts sur ma peau. Je noue mes bras autour de son cou et l'embrasse à mon tour.

- Que tu dis.

J'esquisse un petit sourire et me serre un peu plus contre lui.

- Désolé chéri, mais tu sais bien que je n'y peux rien, j'ai essayé pourtant de ne pas trembler à chaque fois qu'un orage éclate, mais c'est tout bonnement impossible.

ON M'AVAIT DIT QUE TOUTES MES PEURS DISPARAÎTRAIENT ET MOI LA NUIT JE RÊVAIS D'UNE VIE INCROYABLE

tu fermes les yeux quelques instants, quand les doigts du brun viennent glisser dans tes mèches argentées. tu ne peux t'empêcher de rire en voyant le regard se dessinant sur son visage. oh tu sais, je peux être un vilain garnement si je veux...méfie-toi. tu te pinces brièvement les lèvres. ne me donne pas d'idées trop lubriques. tu souffles en venant pincer ses fesses quand il s'éloigne un peu. un rire s'échappe de tes lèvres. tu n'aimes que trop ces petits mots rien qu'à vous, sans les enfants. et pourtant, ils te manquent, quand ils ne sont pas à la maison. tu retiens un petit soupir et tes doigts glissent contre ton visage, tandis que douglas s'occupe de vous trouver un lieu ou manger ce soir. cool, va pour le mexicain donc. en plus c'est génial, on peut réserver en ligne. tu hoches doucement la tête. tu n'es pas étranger à la technologie et ton homme non plus. douglas ne tarde pas à revenir vers toi, quand l'orage gronde au loin. tes doigts contre les siens, tu viens le serrer doucement contre toi. tu sais que c'est une phobie chez lui, et après toutes ses années à ses côtés, tu le connais par cœur. tu viens l'embrasser doucement, tes doigts glissent contre ses hanches, à même sa peau. tu fermes les yeux un instant, quand il noue ses bras derrière ta nuque. que tu dis. désolé chéri, mais tu sais bien que je n'y peux rien, j'ai essayé pourtant de ne pas trembler à chaque fois qu'un orage éclate, mais c'est tout bonnement impossible. tu hoches doucement la tête et tu te pinces brièvement les lèvres. je sais bien. tu souffles simplement. tu ne lui en as jamais voulu pour ça d'ailleurs. comment est-ce que tu pourrais lui en vouloir ? ce serait complètement con. tu te mords l'intérieur de la joue et tu viens remonter une main contre sa joue que tu caresses doucement, avisant sa barbe de quelques jours. ça ira ne t'en fais pas. tu répètes une nouvelle fois. tu essayes de le rassurer comme tu peux, bien évidemment. mais c'est toujours un peu compliqué. tu te pinces doucement les lèvres. tu devrais laisser ta barbe pousser un peu. tu souffles. il lui est déjà arrivé de le faire. ça te rend beaucoup plus sexy. tu ajoutes en riant un peu, venant cueillir un doux baiser contre ses lèvres.

@douglas storm

» [the calm before the storm]
» psychotic love; léon.
» tes yeux noirs; léon.

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